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Ave Tavae
7 mai 2011

Les augures et haruspices

          Cela faisait maintenant un bon bout de temps que j'avais débarqué dans ce pays. Jour après jour, je me disais que je rentrerais à Tahiti, que je retournerais pêcher de nouveau, bref je comptais m'enfuir. Pour cela, j'ai demandé aux esclaves, avec qui je travaillais, la manière dont je pourrais m'échapper. Ils connaissaient ma situation et me comprenaient. Ils me parlèrent des haruspices, tout comme Janus l'avait fait auparavant, des personnes qui lisaient dans les entrailles d'un animal sacrifié, vivant non loin d'Ostie. Je trouvais cette pratique très étrange, mais peu importe, il fallait que j'essaye de leur parler coûte que coûte. C'est pourquoi, un soir, je partis de la maison où je travailais et je me rendis chez l'haruspice le plus près avec un peu d'argent que j'avais emprunté définitivement à certains "amis".

          1053955Après avoir traversé plusieurs rues, je me suis retrouvé devant l'entrée de la maison de l'haruspice. Un endroit sombre où régnait une odeur de mort, un parfum immonde. A l'intérieur de cette maison se trouvait l'homme que je recherchais, l'haruspice Marcus, un homme de grande taille et assez connu par les habitants d'Ostie. Je m'entretins avec lui afin de savoir par quel moyen je pourrais retourner chez moi. Après avoir lu dans les tripes de je ne sais quel animal, il m'informa que je devais me rendre chez la célèbre sorcière Locuste, la mère de celle qui aidera Néron à tuer Britannicus.

 

 

 

Haruspice lisant dans les boyaux d'un mouton

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